Stéphane Pélissier, Ultra-Marathonien
 

 

ENFIN DES NEWS!

 

Bonjour à tous. Après un repos bien mérité d'une grosse semaine, me voici donc en vacances avec les miens chez nous dans le Var. Vous allez dire que c'est la belle vie et je ne vous contredirais pas. Cela faisait parti du projet: à mon retour, je comptais sur mes congés pour retrouver les miens donc j'ai fais toute la course sur des congés sans solde. C'est sûr que c'est moins évident à gérer mais dans la vie il faut savoir ce que l'on veut et je me suis donc débrouillé pour incorporer mon salaire dans le budget course et il m'a fallu deux ans de démarches auprès d'entreprises, de sociétés et d'artisans pour arriver à boucler le financement nécessaire à la Transeurope 2009.

Gros boulot donc, et j'avoue dépenser beaucoup d'énergie dans cette partie de la logistique.

C'est comme ça aussi que j'ai fait la connaissance de gens extraordinaires ou que j'ai découvert différemment des personnes que je connaissais déjà.

Un grand MERCI à tous ceux qui ont cru en moi, qui m'ont fait confiance. Je sais exactement ce que je leur dois car sans eux l'aventure n'aurait pas été possible.

J'hesite à les citer car j'ai peur d'en oublier:

- RELVICOM

- GROUPACHATS.biz

- HELICIANE

- VILLE DE LANTA

- DEROSIN SARL

- AGORA VITA

- ANTENNES SATELLITE/R.FORESTO

- BOULANGERIE-PATISSERIE/EMMANUEL PERUCHO. LANTA

- PHILIPPE CASSAN ELECTROMENAGER

- BERTRAND TRAPP

- ...et tous les PARENTS ET AMIS qui ont participé de près ou de loin au projet.

A bientôt pour la reprise de l'entrainement et sur les projets à venir.

 

"BONJOUR" et bienvenue... enfin!

 

Cela fait maintenant un peu plus de sept moi que je vous ai quitté et ce n'est pas faute d'inspiration si je n'ai pu alimenter le site. Bien au contraire, le fait de ne plus avoir accès à ce "confident", me fit prendre conscience que durant la Transeurope, ce moyen de communiquer mes impressions, mon vécu, mes sensations, m'a fait entrouvrir une porte qui jusque là était restée close.

Le retour positif qui s'en est suivi à mon retour parmi vous, m'insite donc à prolonger l'histoire.

Franchement, je pense n'ennuyer personne... et puis se connecte qui veut !

Il n'est pas si facile de retourner à une vie "normale" et même si je m'y était plus ou moins préparé, de drôles de pensées me faisaient pas mal "gamberger"sur l'avenir. Alors pour se redonner du courage et bien on reprend l'entrainement et logiquement les blessures font leur apparition. Sur le coup il me semblait bien que quinze jours de repos après un tel périple n'étaient pas suffisants mais je crois que j'essayais de me replonger dans cet univers dans lequel j'ai vécu pendant plus de deux mois.

Je suis un peu pris par le temps donc je ne vais pas m'attarder mais dorénavant, j'écrirais régulièrement.

Il faut que je vous parle des projets à venir.

 

PS: si le site n'a pas été tenue à jour depuis tant de temps c'est simplement qu'à mon retour j'ai dû rendre l'ordinateur que l'on m'avait gentillement prêté et je n'ai pas su sauvegarder mes données personnelles.

OUPS ! la boulette. A plus tard...

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Faire face à la blessure:

 

Après mon retour de la Transeurope 2009 je fis donc une pause de quinze jours. Je pensais que cela était suffisant car durant ce cours repos les douleurs ressenties me semblaient diminuées de jours en jours. En fait, il s'avéra que l'état de fatigue générale dans lequel je me trouvais, m'empêchait d'apprécier à leur juste valeur les dégâts causés par ce périple. C'est donc à la reprise de l'entrainement que cette vieille douleur se réveilla. Située au niveau de la sacro-illiaque droite, quelques séances d'ostéopathie ne purent en venir à bout et le passage d'une IRM s"imposa.

C'est marrant, mais en partant à l'examen je n'espérais qu'une chose, c'était qu'on me trouve quelque chose et ce fut chose faite.

Diagnostic: oedème sur la sacro-illiaque droite avec calcification des ligaments (pont osseux).

Sitôt rentré avec les résultats je me suis empressé d'appeler mon ami et docteur Fabien (médecine du sport à l'hôpital Larrey) pour avoir la traduction du compte-rendu médical mais surtout pour l'entendre me dire une chose et une seule: "...on se calme, ça se soigne !"

C'est dingue et compréhensible à la fois mais j'ai contracté une phobie, celle de me blesser de façon irréversible.

Depuis que j'ai rencontré Fabien dans le service du professeur Rivière, j'ai une autre vision sur la façon de me soigner, notamment comment continuer à s'entrainer tout en étant blessé. Une approche psychologique du sportif que je n'avais jamais rencontré jusqu'ici. Je sais au fond de moi que c'est ce que je recherchais avant tout chez un praticien, de toute manière cela aurait été autrement, je serai aller voir ailleurs.

Après une ponction de la zone, j'ai eu droit à une infiltration. Ensuite de nouvelles semelles seront de rigueur ainsi qu'une sérieuse augmentation des séances d'étirements des chaînes musculaires.

Je me contente juste de sorties quotidiennes de une heure à une heure et quart, mais cela me permet de continuer à courir.

Objectif en vue: Intégrale de Riquet le 1er juillet 2010.

 

Que de projets: des kilomètres pour un voyage... une aventure.

 

Lors de notre dernière correspondance, je vous faisais part de mon souhait de participer à "l'Intégrale de Riquet" qui se déroulera début juillet. En effet, si je suis parvenu à régler quelques problèmes physiques, je serais au départ le 1er juillet au phare des Onglous sur l'étang de Thau. Ce périple nous mènera, via Béziers, Trèbes, Carcassonne et Castelnaudary, aux portes de Toulouse pour une arrivée (après quelques feux tricolores) au port de l'embouchure au bout du canal de Brienne. Une escapade de 240 km qui aura pour mission de tester les organismes et le mental de ces" fondus au long cours". Libre à eux de passer le temps comme il leur plaira, compter les écluses, les platanes, de temps en temps faire un petit "plouf" pour se rafraîchir, enfin un bon programme en perspective mais surtout que du bonheur et un grand sentiment de satisfaction une fois la ligne d'arrivée franchie.

Pour la suite, une pré-inscription sur la Transamérica Footrace 2011 de Serge Girard, une transcontinentale d'ouest en est du continent américain de Los Angeles à New York. Pas loin de cinq mille kilomètres en soixante-dix étapes et le tout traversant une douzaine d'états et quatre fuseaux horaires. Le problème reste le sponsoring. Ici le budget est quasiment multiplié par trois par rapport à une Transeurope. J'y travaille.

Un an plus tard, la Transeurope Footrace 2012. Même organisation que pour 2009 mais tracé différent.

Seulement (rires) quatre mille kilomètres en soixante quatre jours. Départ du nord de l'Ecosse pour une arrivée à Gibraltar. Traversée de l'Ecosse, l'Angleterre, la France et l'Espagne.

Je vous parlerai plus en détail de chacune de ces courses et, sait-on jamais, si un éventuel partenaire financier tombait sous le charme de ces quelques lignes... mes coordonnées sont sur le site. Merci.

A bientôt.

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Des photos de la Transeurope 2009!

 

Bonjour, depuis quelques jours, petit à petit, je mets en ligne des photos de la Transeurope 2009. Celles-ci sont visibles tout au long des étapes de la course. Pour l'instant, une douzaine seulement agrémentent le récit mais d'ici quelque temps j'espère pouvoir vous faire partager plus du quotidien qui a été le notre durant ces soixante .quatre jours de course. Merci à Jérôme (Mairie de Lanta) qui m'initie aux mises à jour d'un site internet.

De temps en temps j'ai mon"trop plein"de souvenirs qui déborde alors il faut que j'en parle. J'ai l'impression que l'on ne m'a pas posé assez de questions concernant cette aventure. J'ai tout simplement besoin de m'y replonger encore et encore. Heureusement que les projets sont là pour me faire garder le contact avec cette"vie d'ultra". J'ai peur de ne pas être capable de réitérer ce genre "d'exploit" (ça y est... j'ai dit le mot!). Peur de ne pas me remettre physiquement, peur de ne pas trouver le budget. Je refuse de vivre comme si je n'allais jamais mourir, c'est pour cela que j'ai sorti de leurs tiroirs tous mes rêves et je m'efforce de tout faire pour les vivre. LA VIE EST BELLE!

Quelques nouvelles du front: concernant la Transeurope 2012, Ingo est un peu embêté car il se heurte à un sérieux problème au Royaume-uni. En effet, il n'a pas encore reçu les autorisations Écossaises et Anglaises qui lui autorisent à lâcher une cinquantaine de coureurs sur les routes Britanniques.Son étonnement est d'autan plus fort qu'en 2003 on lui a délivré les mêmes autorisations en Pologne, Biélo-russie et Russie. Patience.

Pour la Transamérica 2011, je repart à la charge avec un fidèle partenaire: RELVICOM.

Toute l'équipe m'aide dans ma quête au gros partenaire: trois fois le budget d'une Transeurope. Encore un"truc" qui n'est pas couru d'avance.

Pour l'Intégrale de Riquet, une équipe de VTTistes m'accompagnera en relais. Pour l'instant c'est une surprise même pour certains relayeurs. Je me débas encore avec mon problème de sacro-illiaque. Je me surprends de temps en temps à passer toute la sortie à parler à mon corps. (j'avoue avoir hésité à mettre ça sur le site). C'est pas des blagues mais je suis persuadé qu'il faut que le corps et l'esprit ne fassent qu'un pour arriver à surmonter les obstacles. Je suis loin d'être un illuminé mais chacun a le choix d'attraper la branche qui lui convient pour refaire surface.

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Dialogue avec mon corps:

 

Salut à tous et bienvenue. La semaine dernière, je vous parlais de la théorie celon laquelle le corps et l'esprit ne devaient faire qu'un pour pour parvenir à cet équilibre, source de réussite. Et bien, quelques heures après la parution de ce texte sur le site, j'ai reçu un mail qui m'a confirmé que, ce qui n'était pour moi qu'une idée bien personnelle était en fait un courant de pensée, une philosophie de vie pour certains. Dans ce mail, cette fidèle du site y a joint un texte que vous pouvez découvrir en allant dans la page"contact". Quelle ne fut pas ma surprise de lire, quasiment mot pour mot, des phrases qui avaient été miennes quelques jours auparavant.

Souvent, lors de mes sorties je fais une halte, je regarde en direction d'où je viens, puis je remercie mon corps de me donner la possibilité d'accomplir tant de choses. Jamais je ne m'arrête au hasard, mes sens me dictent toujours l'endroit de ces pauses. Un bruit, une odeur, un contraste de lumière, un souffle d'air... autant de choses qui me font me sentir vivant.

Quand j'ai commencé "l'ultra", je me souviens sur une épreuve, avoir entendu des coureurs s'offusquer d'un article paru dans la presse spécialisée. Le "dit" article qualifiait les adeptes d'ultramarathon de "parias" de la course à pied. Je ne comprenais pas la réaction de mes collègues, moi qui étais fier de sortir du moule, d'être hors normes. Si j'ai choisi cette discipline, c'est pour différentes raisons: peu d'adeptes, une façon de vivre plutôt qu'un sport, pas d'argent à la clé, de vraies valeurs et la chance de découvrir des hommes et des femmes formidables à travers le monde entier.

Bye bye!

 

Tout petit devant ces icônes:

 

Bonsoir, comme beaucoup d'entre vous ce soir, je viens de regarder le XV de France remporter le grand chelem face à l' Angleterre. A la fin du match, Thierry Dussotoir a entamé un tour d'honneur en brandissant la coupe... et c'est là que je voulais en venir.

Au mois de Mars 2009, un ami qui travaille dans l'évènementiel sur Toulouse, me parle souvent de quelques amis qu'il a au sein du Stade Toulousain (son plus gros client). Peu de temps avant mon départ pour la Transeurope, il m'annonce qu'il a parlé de moi et de mon projet à Vincent Clerc. C'est comme ça que quelques jours après mon retour du Cap Nord, je me suis retrouvé invité à partager un bon repas avec mon ami Christophe, Vincent Clerc et Grégory Lamboley. Quelle ne fut pas ma surprise de voir ces deux grands joueurs me bombarder de questions sur l'aventure que je venais de vivre. Tout d'abord, je commençais à leur parler de ce sport (l'ultramarathon) qui manque vraiment de médiatisation ensuite je répondais à leurs questions sur l'entrainement, les blessures, la récupération et les projets.

Quelque temps après, j'ai eu à nouveau l'occasion de rencontrer Vincent Clerc et cette fois-ci c'est devant Cédric Heymans et Thierry Dussotoir que je racontais mon aventure. Et quel bonheur de voir ces deux monuments du rugby français m'écouter rendre compte de ce que je venais de vivre, et franchement, ils avaient du mal à croire la chose possible.

Tout ça pour vous dire combien ce sport mérite d'être connu et combien les valeurs qu'il véhicule impressionnent même les plus grands sportifs.

A très bientôt sur le site.

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On naît "ultramarathonien", on ne le devient pas!

 

Ceci n'engage que moi, en aucun cas je ne voudrai donner de leçon à quiconque... d'autres s'en chargent et en font même commerce. Enfin...

Certains naissent avec des prédispositions physiques ou mentales qui les aiguilleront sur cette discipline mais ceux qui réussiront vraiment seront ceux qui arriveront à harmoniser les deux: corps et esprit.

Le corps n'est rien sans l'esprit et vice-versa, et plus les distances s'allongent et plus l'importance de cette symbiose est démontrée. Il me semble même que passé un certain cap, le mental prend le dessus et lui seul gérera le physique. On peu toujours prétendre à travailler le physique mais pour le côté "psy" de la chose, c'est une autre histoire. Pour ça, la sophrologie donne un sacré coup de pouce, elle vous met sur les rails de ce qui est caché au plus profond de vous, elle permet de trouver des réponses pour des questions qu'on ne se serait jamais posé.

Je reçois quelques courriers de gars qui voudraient savoir quel entraînement est le mieux adapté pour telle ou telle course et là je suis tenté de leur répondre: nous sommes tous différents, ce qui va pour l'un ne conviendra pas à l'autre, courrez à la sensation en respectant votre corps, pour "L'ULTRA" rien n'est écrit, tout est à découvrir.

L'important est de toujours avoir des objectifs un peu dingues pour se sentir VIVRE... vous sentez comme c'est bon? Vivez vos rêves et n'oubliez pas: on a TOUJOURS le choix.

Je vais vous laisser car la route m'appelle... encore.

A+.

 

Quelques news sur les Transcontinentales:

 

Bonjour et bienvenue...

Peu de nouvelles concernant "Los Angeles-New York Footrace 2011", et pour cause, Serge Girard, son organisateur, est entrain de réaliser le tour de la Communauté Européenne en courant.(encore une chasse au record!). Avant son départ il nous avait averti que l'organisation se mettrait en sommeil pendant un an. Personnellement, quand je prépare un "gros morceau" de ce style je suis assez accroc de nouvelles. Pour la Transgaule 2007 ou la TEFR 2009, tous les soirs j'allais aux nouvelles. Bien sûr il n'y avait pas des news tous les jours mais régulièrement, de façon à se sentir déjà dans l'amb iance. C'est cette sensation que je recherche afin d'avoir l'impression de ne jamais couper les ponts.

La pré inscription est faite en attendant la reprise des contacts sûrement pour la rentrée scolaire de septembre.

Chen, un collègue Taïwanais de la TG et de la TEFR m'a appris qu'il était de la partie. J'ai discuté aussi avec Rainer (vainqueur TEFR 2009), il est aussi très intéressé par l'aventure, et là, pour le coup, c'est une aventure puisque partir seul réduit considérablement les chances d'arriver.

Pour ma part, je suis toujours à la recherche de partenaires financiers qui me permettraient de traverser un nouveau continent, et pas des moindre puisque le parcours de presque cinq mille kilomètres a pour particularité de traverser une douzaine d'états, de passer quatre fuseaux horaires et passer des 45° du désert du Mojave, aux

2800 mètres des montagnes rocheuses et d'enchaîner sur les interminables plaines agricoles pour finir à New York.

Le budget n'a rien à voir avec tout ce que j'ai pu rencontrer jusqu'à présent et c'est difficile de faire adhérer des entreprises à un tel projet même si sur la durée et muni de bons moyens de communication c'est un sujet sur lequel on peut fédérer du monde.(je m'en suis aperçu lors de mon retour de la TEFR 2009).

Pour la Traseurope Footrace 2012, on a encore le temps mais là les nouvelles sont plus présentes. On connaît déjà la liste des cinquante engagés ainsi que toutes les étapes, il y a même une liste d'attente qui se raccourcie au fur et à mesure qu'il y a des désistements.

L'organisation nous a fait connaître les difficultés qu'elle rencontre auprès des autorités Écossaises et Anglaises pour obtenir le droit de lâcher une cinquantaine de coureurs sur leurs routes. Quand vous pensez qu'il a réussi à faire courir des gars (et des gazelles) en Pologne, Biélorussie et Russie... en 2003.

A très bientôt.

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A quelques écluses du départ:

 

Bonjour, à quelques jours près, nous voici à deux mois du départ de l'Intégrale de Riquet.

Pour info: course en ligne le long du Canal du Midi, soit 240 km non-stop dans un maximum de 48h. Départ du phare des Onglous sur l'étang de Thau (34) et une arrivée à Toulouse (31) aux Ponts-jumeaux. Particularités de l'épreuve: circuit sur le chemin de halage du Canal du Midi avec quelques passages goudronnés notamment sur les pistes cyclables de Bézier et à l'approche de Toulouse. Des ravitaillements liquides tous les trente kilomètres et un ravito solide à la mi-parcours (Trèbes) qui sert aussi de pointage éliminatoire (20h). Chaque coureur doit avoir un accompagnateur VTT chargé de le ravitailler et de signaler sa position à heures régulières au PC course.

Départ donc le jeudi 1er juillet à 9h pour un "cut off"à Toulouse le samedi 3 juillet à 9h.

La veille du départ, les coureurs et leurs accompagnateurs ont la possibilité de prendre un bus qui les véhiculera sur le lieu de départ. Les vélos suivront dans un camion de l'armée. Sur place, pasta-party et hébergement en gymnase à Marseillan.

L'année dernière, Christian Reina m'avait téléphoné quelques jours avant l'édition 2009, j'étais alors en Norvège, au lendemain de l'arrivée de la Transeurope. Je n'ai pas pu honorer son invitation sur l'épreuve (juste en spectateur bien sûr... après 4500 km...) mais au fond de moi l'envie de rempiler sur cette épreuve après l'édition de 2004, me faisait espérer que Christian "remette le couvert" en 2010. Merci.

Mes problèmes de calcification me posent quelques problèmes mais je serais au départ cette année.

Régulièrement, je vais aux nouvelles sur le site de la course, je vais voir les nouveaux inscrits, les probables...

Coureurs, profitez de ce merveilleux ouvrage qu'est le Canal du Midi et ménagez votre monture car la route est longue.

Je profite de l'occasion: nouvelle adresse mail: pelissier.stephane@sfr.fr

Bye bye!

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Rester dans sa bulle... jusqu'au bout du chemin:

 

Cela va paraître contradictoire pour certains mais s'il est vrai que durant les courses à étapes, il y a un point qu'il m'est difficile à gérer, l'éloignement d'avec "les Miens", je ne pense pas que leur visite sur le parcours soit bénéfique pour la poursuite de l'aventure mais qu'au contraire cela ne pourrait que mettre en péril l'aboutissement de ce "voyage" extraordinaire. C'est d'ailleurs d'un commun accord avec Marielle qu'elle s'interdit les visites et c'est ainsi qu'à mon retour nous nous retrouvons encore plus intensément. Beaucoup ne comprendront pas cette façon de voir les choses, tant pis, tout d'abord parce que les événements nous préférons les vivre plutôt que de les contempler de loin et puis parce que j'ai toujours plus de facilité à parler du vécu que de ce qui pourrait être à vivre. Je n'aime pas trop refaire le monde avec des "SI"...

L'éloignement est une épreuve difficile à surmonter mais comme dit si bien Marielle... c'est pour mieux se retrouver. Et ces épreuves sont tellement riches d'enseignements, on en ressort différent et ça, même mes enfants m'en ont fait la remarque. Au fil des kilomètres j'ai l'impression de ne prendre que le meilleur de tout ce que je rencontre et face à un problème la prise de hauteur permet de relativiser. Ce n'est pas simplement une image, je me surprend à visionner la chose, comme si elle était au centre d'un cercle, me mettre à sa place, faire un 360°, et là, voir tout ce qu'il y a de plus dramatique, de plus triste, de plus injuste, pour enfin me dire qu'il y a des faits bien plus graves de par le monde.

Encore une fois, ce n'est ni un conseil, ni une leçon, j'exprime juste un ressenti, une expérience.

Pour en revenir aux courses, je serais tenté de dire que même à l'arrivée on ressent le besoin de partager ça, principalement avec ceux qui l'on vécu comme nous, qui on partagé les mêmes joies, les mêmes galères, juste entre nous quoi! Marielle avait tenu des propos très justes à ce sujet. Il lui semblait être une pièce rapportée que d'arriver au sein du groupe juste pour le finish, après que nous ayons vécu tant de choses en vase clos. Il est vrai que nous sommes déconnectés de nos vies quotidiennes même si j'avoue avoir petit à petit changé de philosophie de vie. (...à suivre).

Il faut que je vous laisse, la petite pluie d'aujourd'hui m'appelle sur la route.

A très bientôt.

 

Courir... pour QUOI ?

 

A plusieurs reprises il m'a été posé la même question lors de mes interventions publiques pour parler de l'ultramarathon:"... et vous courez pour quelle association, quelle cause ?". C'est un peu un cas de conscience qui se présente à moi car j'ai souvent pensé récolter des fonds pour tel ou telle cause, pour la plupart dans la recherche médicale, j'ai même pris contact avec une d'entre elles mais il ne faut pas se voiler la face c'est un peu titiller la corde sensible du public. Pour réaliser mes projets, je suis toujours à la recherche de nouveaux partenaires financiers et en agissant de la sorte j'aurais l'impression de me servir du malheur de certains pour arriver à mes fins. On me dit souvent que si tout le monde réagissait comme moi, et bien la science aurait du mal à récolter des fonds. Quand vous vous présentez à un chef d'entreprise avec votre "book", peu importe votre palmarès, et que vous lui dites que vous courez pour récolter des fonds pour la recherche contre ****, et bien vous verrez que l'approche est plus facile. C'est tout à l'honneur du dirigeant de PME/PMI qui lui a la conviction de faire un bon geste, et vu la conjoncture actuelle, il est même étonnant de trouver des gens ouverts pour ce genre de dons.

Après j'ai pensé à des actions pour l'environnement, courir pour la cause écologique..." QUI" n'est pas "vert"à notre époque? Le seul "hic", c'est que la politique, telle une marée noire, s'est emparée de la cause.

Alors, que faire? J'ai souvent pensé écrire un livre pour parler de cette passion, de cette philosophie de vie.

La peur d'être pris pour un égocentrique m'a résignée à me contenter de mon site web.

Hier j'ai passé la journée sur une convention de tatouage à Pamier. Une super journée avec ma fille Manon, ce qui m'a permis de faire avancer le travail sur un de mes bras. Et bien, rangez vos idées préconçues, vos préjugés, j'ai fait de supers rencontres avec des gens ouverts et d'une tolérance à faire pâlir des donneurs de leçons "cul serrés". Ce que je veux évoquer de cette journée dans cet article c'est qu'en douze heures j'ai vu se côtoyer, sans aucune animosité, des "bikers", des rockers", et autres styles qui dans d'autres lieues auraient donné lieu à une levée de boucliers. Seulement ici, une même passion anime la horde, comme dans l'ultramarathon mais là, c'est le tatouage, la dermographie.

Souvent face à une personne nous ne recevons en retour que le reflet de ce que l'on donne... alors... soyez tolérants et vous serez accueillis... bienvenue.

J'ai un peu débordé mais j'ai tant à vous dire.

Merci à Jérôme et Sébastien de MEMENTO TATTOO à Balma, heureux de cette journée passée en votre compagnie.

On dit souvent:"...simple comme un bonjour." J'aimerais dire aussi facilement:"...heureux d'une belle rencontre."

A+.

 

La décision est prise... :

 

Salut à tous... ça y est, après un dernier coup d'oeil sur le site de "L'Intégrale", ma décision est prise, je prendrais le départ de l'épreuve le 1er juillet à Marseillan. Pour Jack London c'était "L'appel de la foret", dans le cas présent, pour moi l'attraction vient d'ailleurs et à chaque fois c'est un éternel recommencement. Les souvenirs sont là et j'ai beau me creuser la tête, peu importe les situations vécues, toutes restent des bons souvenirs, des expériences fantastiques et encore une fois un grand merci aux organisateurs qui nous permettent de vivre de tels moments. La décision ne fut pas si facile à prendre car au niveau physique c'est loin d'être le "top" (toujours un problème de calcification sur la sacro-illiaque), mais je reste persuadé que le fait de se retrouver dans cette "ambiance course" avec son stress, ses odeurs, ses visages connus ou non, ce moment tant attendu du départ, de la délivrance... pour tout ça je pense que le jeu en vaut la chandelle et que la douleur peut passée en second plan. Et puis si cette douleur doit vous accompagner durant des centaines de kilomètres autant s'en faire une amie! Attention, certains voient là une forme de masochisme, je ne pense pas, c'est juste une question de priorité et une façon différente de voir les choses. Dans la vie, vous avez les optimistes et les pessimistes, et bien à mon humble avis, les premiers sont acteurs de leurs vie alors que les autres en resteront spectateurs. Le comble c'est que nous avons le choix de décision, quelle aubaine, alors pourquoi tant de mauvaises options?

La course: 240 km le long du Canal du Midi entre Marseillan et Toulouse. Accompagnateur VTT obligatoire, point d'eau tous les 30 km et possibilité de se restaurer à la mi-parcours (Trèbes).

Pour ma part je pense partir le mercredi 30 juin avec le bus prévu à cet effet. Le soir, pasta-party au resto à Marseillan et hébergement habituel pour des coureurs d'ultra: salle des fêtes et duvet. Le lendemain, petit-déjeuner puis départ du phare des Onglous (étang de Thau) à 9h. Délais pour arriver:48h sachant qu'un pointage éliminatoire est prévu à Trèbes au km 124. Lieu d'arrivée: les Ponts Jumeaux à Toulouse.

Estimation personnelle d'arrivée: dans les temps... et mieux si affinités!!!

Plus sérieusement, on a toujours une idée de ce que l'on voudrait réaliser mais sûrement par pudeur ou par superstition on ne révèle jamais son plan de course qui, bien souvent, change au fur et à mesure que les kilomètres s'accumulent. Et encore une fois, c'est toujours bon d'avoir des projets.

Si certains sont motivés pour venir faire quelques kilomètres à nos côtés, il vous est possible de connaître à tout moment la position d'un coureur car l'accompagnateur VTT doit pouvoir répondre au PC course à tout moment. Chaque binôme est donc muni d'un téléphone portable.

Toujours partir avec la même idée en tête, l'envie d'aller au bout de ses rêves doit être plus forte que la peur d'échouer au bord du chemin... sortez vos rêves de leur placard! La Vie est belle.

 

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Connexion après deux mois de silence:

 

Bonjour à tous et bienvenue... enfin! Après deux mois de coupure indépendant de ma volonté, je peux enfin retrouver le chemin du clavier et depuis, il s'en est passé des choses.

L'article ci-dessus a été mis en ligne hier mais je l'avais écrit fin mai. Puis, impossible de le faire paraître... problème avec mon "hébergeur". Mais de mon côté, j'ai été "long à la détente" puisqu'il m'a suffit de l'avoir au téléphone pour que dans la journée le problème soit réglé.

Donc, pour ceux qui ne seraient au courant, l'Intégrale Riquet a été annulé et c'est "la mort dans l'âme"que je me suis mis à la recherche d'un nouvel objectif pour cette année.

Ce soir, je n'ai pas le temps de trop m'éterniser mais je tenais à vous informer de la reprise du site.

Un grand merci pour votre fidélité.

A très bientôt.

 

Programme pour les mois à venir:

 

Hello! Toujours d'actualité et en ligne de mire comme l'objecif à atteindre, la Transeurope 2012. La recherche de partenaires financiers suit son cours. Ne jamais baisser les bras, comme sur la route au fil des kilomètres. Je sais ce que je veux et par où il faut passer pour y arriver. Ce cheminement me permet de faire de belles rencontres et d'apprendre beaucoup sur les autres et sur moi-même. Première date butoire: août 2011. Le solde de l'inscription doit être réglé un an avant le départ de l'épreuve. Il me reste donc un an pour trouver les 6000€ d'inscription, puis un an de plus pour le financement des billets d'avion, de l'équipement, de mon salaire (deux mois et demi de congés sans solde), et autres...

Le projet "Intégrale de Riquet" étant tombé au canal, je me suis empressé de rechercher une course pour 2010.

Après beaucoup d'interrogations, me voilà parti sur un 48 heures. A Royan, mi-octobre. beaucoup ne comprennent pas que j'hésite entre une course "nature" comme" l'endurance trail"et une course où l'on s'abruti à tourner en rond pendant deux jours et deux nuit non-stop. La balance penchait déjà pas mal côté Atlantique et j'avoue qu' après en avoir discuté avec JB, ma décision fut sans appel. Nant et ses milliers de trailers m'ont fait peur et puis pour ceux qui me connaissent, en ayant le choix je prendrais toujours l'option qui m'en fera baver le plus.

Je n'ose pas trop me prononcer pour 2011 mais cela risque de dépendre en partie de mon résultat à Royan. Je vous en dirais plus ultérieurement... mais j'ai quand même un collègue de Austin (Texas) qui est partant pour m'accompagner sur la Badwater dans la Vallée de la mort (Californie). C'est pas TOP, ça ? Merci Russell.

A+... vite!

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Souvenirs... avant les 48 heures de Royan:

 

Comme à mon habitude, lorsque l'objectif se rapproche, je n'ai de cesse d'aller jeter un oeil sur le site pour me tenir informé des dernières nouvelles. Quelle a été ma surprise quand en visionnant la liste des engagés sur le "48 heures"de Royan, j'ai aperçu des noms familiers de la Transeurope 2009. En effet, les Suisses Julia et Christian FATTON, ainsi que l'allemande Martina HAUSMANN sont dans les "starting bloc". J'aimerais vraiment vous faire partager mes sentiments à ce moment précis car chaque fois que je replonge au coeur de cette épreuve, les larmes me viennent comme par enchantement. Je dis: "...au coeur...", car je ne peux en aucun cas survoler ce qui a été pour moi une parenthèse de MA vie. Pas une semaine ne passe sans que l'on aborde le sujet. Souvent quand Marielle me voit "ailleurs", les mêmes mots interrogatifs: "la Transeurope?". C'est aussi pour cela qu'elle comprend que je veuille repartir en 2012, sûrement pour ouvrir une autre parenthèse.

Ces jours-ci, j'ai eu l'occasion d'échanger des idées avec Russell (Texas) et Hiroko (Japon), tous deux étaient avec moi sur la Transeurope 2009. Quel plaisir, quel soulagement de parler à des personnes l'ayant vécu de l'intérieur. Nous parlons de nos projets, sans pour autan parler de 2009, juste quelques anecdotes... par pudeur peut-être.

Pour en revenir au "48 heures"de Royan, le but est de tourner en rond sur un circuit d'environ 1200m pendant deux jours et deux nuits avec pour objectif de faire le plus de kilomètres possibles. Personnellement, j'espère atteindre les trois cent kilomètres mais je pense que pour intéresser les organisateurs de Surgères (48H à label international, pas d'inscriptions. Participation sur invitation), il faut avoisiner les trois cent cinquante kilomètres... ça, c'est pour la petite histoire. En attendant, cap sur l'objectif perso. Le circuit à l'air sympa avec un passage sur la base nautique et les stands côté plage.

Quelques appréhensions tout de même car voilà un an que je souffre d'une calcification des tendons de ma sacro-illiaque droite et on ne peut pas dire qu'il y ait du changement... si... en fait, je me suis habitué à la douleur puisque j'encaisse pas loin de deux cent kilomètres/semaine. Je pense que c'est le genre de douleur plus facile à gérer sur une transcontinentale que sur un "48 heures".

Le dossier"sponsoring" pour la TEFR 2012 est bientôt fini et j'ai déjà pas mal de contacts. De toute façon, je compte bien être au départ en Écosse. Comme dit si bien Marielle: "...tu désires si fort les choses que tu arrives toujours à tes fins!". Allons de l'avant.

Je vous dis à bientôt.

 

Une histoire de retrouvailles:

 

Voilà quelques temps, quand Jean Benoît (race director) m'a demandé si j'étais "ok" pour venir à l'arrivée de la Transe Gaule à Gruissan, après en avoir touché deux mots aux miens, c'est par l'affirmative que je lui répondais. C'est à ce moment là que l'idée de joindre l'utile à l'agréable m'est venue: pourquoi ne pas faire la route en courant. Partir le long du Canal du Midi jusqu'à sa jonction avec le canal de la Robinne puis direction Gruissan- plage via Narbonne. Soucis de taille, se ravitailler sur les 180kms du circuit. Trouver l'accompagnateur VTT qui m'assistera ne fut pas un problème car je savais que ce genre de challenge plairait à mon fils Julien, d'ailleurs il me dit OUI sans hésiter. Il a le même goût que moi pour les choses sortant de l'ordinaire. Je qualifierais ceci de retrouvailles car même si nous vivons ensemble, on a rarement l'occasion d'avoir des centres d'intérets communs d'une si forte intensité et là, au fil des kilomètres, on s'ouvre à l'autre, on se dévoile, on se confie et l'intensité du moment fait que les liens se resserrent et on s'avoue des sentiments cachés jusque là, peut-être par pudeur. Je peux dire que je suis fier de lui car il a su m'accompagner jusqu'au bout, toujours avec tact, volonté et discrétion sans rien lâcher... jamais!

Après être partis de l'écluse de Mongiscard le vendredi à 16h, nous sommes arrivés sur le sable de Gruissan-plage le samedi à 14h. J'espère avoir l'occasion de vous livrer quelques "bribes" de nos vingt-deux heures passées au fil de l'eau avec une idée en tête: atteindre notre objectif tout en savourant l'intensité du moment.

Autres retrouvailles, celles de l'arrivée avec la famille "ULTRA". A trente cinq kilomètres de l'arrivée, nous empruntons le tracet de la Transeurope. C'est donc sur la route que nous allons rencontrer les premiers coureurs. En fait nous resterons avec le premier rencontré: Gwen Quéant. Encore un grand moment de partage. Nous nous sommes même autorisés une petite bière dans un bar du centre de Narbonne. Pas de prise de tête, c'est ça aussi l'ultra. Je l'ai laissé terminer sur la plage avec ses enfants qui l'avaient suivi trois semaines durant... que du bonheur.

Ensuite, retrouvailles avec tous les autres, coureurs, accompagnateurs, bénévoles, etc...

Je ne savais plus où donner de la tête. Entre les anciens de la Transgaule, ceux de la Transeurope, d'autres rencontrés sur différentes courses aux quatre coins du monde. Français, Taïwanais, Allemands, Hollandais, etc... nous vivons tous, pour, et au travers de la même passion: l'ULTRAMARATHON. ( n'est-ce pas Laurent ? ).

Cette passion à laquelle on se raccroche quand les misères de la vie nous font oublier justement qu'elle est belle "la Vie". Et puisse la route être encore très longue. Et comme disait si bien... je ne sais plus qui... : ce qui ne te tue pas, te rend plus fort!

Depuis la Transeurope, j'ai l'impression d'avoir perdu quelque chose... mais quoi. A certains moments,je doute. Mais quand je me suis retrouvé plongé au milieu de toutes ces têtes "d'avaleurs de kilomètres", cette flamme qui baissait d'intensité depuis quelque temps, et bien a été ravivée par ces retrouvailles. Que d'émotions!!!

Je reviendrai sûrement sur riche week-end.

Bon vent! (même de face).

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Ouvrons cette parenthèse...:

 

Bonsoir, plus je me rapproche du jour J et plus l'envie grandie. Dans trente quatre jours ce sera le départ des 48h de Royan. Une chance car peu de temps en arrière, le moral vacillant, je m'étais laissé aller à vouloir baisser les bras... la douleur a failli prendre le dessus. Rien de plus normal que d'écouter son corps mais d'un commun accord corps/esprit, il semblait impensable de laisser tomber alors on a changé de stratégie: plus à l'écoute, ce corps à qui je dois tant, me permet d'être toujours en course et de ce fait mon mental prend le dessus.Je réalise donc que le bonheur n'est valable que s'il est partagé.

Le 15 octobre je vais ouvrir une parenthèse de 48 heures dans mon existence et c'est en réalisant ceci, en m'évadant du quotidien, que je réussirais ma course. Pour une fois j'ose parler de mon objectif: 300 kms.

Si en plus Marielle m'accompagne, je pense mettre toutes les chances de mon côté.

Je me souviens lors de mon périple en courant jusqu'à Gruissan avec mon fils, quand dans la nuit, le moral au plus bas je l'ai eu au téléphone, elle a su à nouveau trouver les mots pour me faire repartir de plus belle, elle m'a redonné la pêche, l'envie de me battre, la motivation. Je lui dois beaucoup et c'est en partie grâce à elle si j'en suis là aujourd'hui.

Ce matin, j'ai contacté l'organisation afin d'éclaircir certains points pour partir plus serein.

Au 10 septembre, nous sommes trente et un engagés sur le 48h. Encore une surprise sur la liste des engagés: Marie Jeanne Simons (une tripotée de sommets à son actif dont un 8000). Nous nous sommes revus à l'arrivée de la Transe Gaule, elle fait aussi parti des engagés pour la Transeurope 2012. Robert Miorin, un autre Transgaulois, sera là aussi. J'ai hâte de rencontrer ceux que je ne connais pas et de partager avec eux cette parenthèse de vie. A chaque retour, c'est le coeur gros que nous nous quittons.

Prendre le départ d'une telle épreuve relève plus d'une quête que d'un défi. Ne faite pas de l'ultra pour vous mesurer aux autres, ce serait une erreur et c'est que vous n'auriez rien compris à l'esprit "ULTRA". Bien sûr que la compétition est là, nous portons un dossard, il y a un chrono, mais le vrai combat nous le livrons contre nous même.

Bienvenue!

 

ULTRA... courir un monde sans limite. Tome 2:

 

La semaine dernière, j'ai reçu un appel téléphonique de Bruno POIRIER, journaliste, écrivain, créateur de l'Annapurna Mandala Trail, grand coureur des cimes et amoureux de l'Himalaya. C'était la première fois que nous conversions ensemble et à mon grand bonheur, il me demanda si j'étais d'accord pour amener mon témoignage de ce que j'avais vécu sur la Transeurope 2009, car le deuxième volume du livre "ULTRA... courir un monde sans limites", allait voir le jour. J'étais heureux de pouvoir parler à nouveau de cette aventure qui m'occupait toujours l'esprit et quelque part, j'éprouvais un peu de fierté de contribuer à la rédaction d'un livre consacré à ma passion.

J'ai donc passé pas mal de temps, la semaine dernière, à répondre au questionnaire de Bruno. Tous les soirs, je consacrais un temps certain à me replonger dans mes souvenirs, ce qui n'était pas fait pour me déplaire. Le peu d'échange que nous avons eu ensemble m'a conforté dans l'idée que Bruno et moi partagions les mêmes vues sur l'ULTRA et sur la vie en général. Maintenant, il va falloir être patient pour pouvoir faire le grand saut en se plongeant dans ce livre "témoignages". Je vous tiendrai au courant de sa sortie.

Ce week-end, j'ai suivi avec intérêt le Spartathlon (Grèce) dont on pouvait suivre l'avancée de CP en CP. J'y portais une attention spéciale car je savais que certains collègues de la Transeurope s'y trouvaient. Au premier pointage, j'ai pu apercevoir Rainer Koch (1er TEFR), René Strosny (3ème TEFR), Robert Wimmer (4ème TEFR), Eiolf Edvinsen, Heike Pawzik, Jean Benoît Jaouen, Gilles Paralluelo et d'autres, amis d'horizons divers. J'ai couru et terminé trois fois le Spartathlon, course de 246 kms à réaliser en moins de 36 heures. Je peux vous certifier que tout est fait pour vous compliquer la tâche. La météo, le profil et les temps de passage à respecter sont autant d'obstacles qui en font une course des plus dures au monde et vu le nombre des favoris absents à l'arrivée, la difficulté propre cette épreuve n'est pas une légende.

Plus que dix neuf jours avant le départ des 48 heures de Royan. La pression monte et ça c'est bon! Je ne quitte pas de vue mon objectif de trois cent kilomètres en espérant bien sûr en faire plus. La liste des engagés s'est encore étoffée avec notamment l'Ecossais William Sichel (record d'Ecosse des 48h). Je pense et repense à diverses stratégies de course, quelle sera la bonne? Une chose est sûre, arriver frais et reposé.

J'aurai mon arme fatale: mon épouse Marielle. Elle fera partie de mon "staff" avec mon ami Laurent. Les accompagnateurs ont un rôle très important dans le bon déroulement le l'épreuve, leur présence est indispensable dans les moments difficiles, dans les moments de doute.

En attendant, la préparation se poursuit avec, cette semaine, quelques deux cent kilomètres. Diminution de charge kilométrique progressivement jusqu'à une semaine du départ.

A+... merci de votre fidélité.

 

J -2, la peur au ventre... comme d'habitude:

 

Ce sont les derniers préparatifs, vérifier que tout est dans le sac, affaires pour tous types de temps, pharmacie, un petit coup d'oeil à la météo, etc... à ce sujet, nous aurons du soleil durant toute l'épreuve si je me fis aux prévisions de" Météo France". Le tout avec des températures clémentes... que demande le peuple?

Petit contretemps toutefois, Marielle ne sera pas du voyage puisque nous avons décidé d'un commun accord que c'était préférable qu'elle reste avec les enfants, j'aurai l'esprit plus libre.

En préparation, il y a quelques jours avec mon fils nous sommes partis faire le Mont Vallier (2840m), avec 2200m de dénivelé positif, à une allure soutenue, dans des conditions superbes et avec Julien, il me semble que tout était réuni pour se faire plaisir. Sept heures aller/retour, nous n'avons pas traîné.

Royan: la liste des engagés n'a cessé de s'étoffer jusqu'à il y a deux jours: 47 engagés sur le 48h et 49 sur le 24h.

Arrêt de l'entrainement lundi soir, remplacé par des séances d'elliptique mardi et mercredi.

Départ pour Royan jeudi vers 15h, grosse nuit (je l'espère) à l'hotel (200m du départ).

Il est possible que l'on puisse suivre la course sur: www.100km.iroyan.com ,mais l'organisation n'a pas pu me certifier s'ils seraient opérationnels le jour J.

Objectif: 300kms.

A+ pour le compte rendu de l'évènement.

Merci pour vos encouragements et votre soutien.

Tchao!

 

Royan, le week-end des révélations:

 

Bonjour, vous êtes peut-être déjà au courant des résultats mais je vais me régaler d'en remettre une couche.

Et bien oui... un podium... et en s'attaquant à une montagne, un 48 heures.

Distance finale parcourue: 346,830 kms... et une 3ème place au classement général.

Je crois que mon temps de passage aux 24h laissait penser que la marque finale serait plus importante mais la deuxième nuit m'a empêché de côtoyer la famille Fatton de plus près. En effet, avec 233 kms à la mi-parcours je pouvais espérer accrocher trente kilomètres de plus au tableau.

Il faut arrêter de me dire que je pars toujours trop vite, j'ai démarré à l'allure qui me convenais le mieux, celle qu'il me semblait pouvoir tenir le plus longtemps possible. Je me suis installé dans mon univers, sur ce rythme digne d'un métronome et j'ai avalé les kilomètres comme jamais je n'aurai pensé pouvoir le faire. (n'allez surtout pas voir dans cette phrase une once de vanité, c'est juste un peu d'autosatisfaction). La météo fut relativement bonne, pas un brin de pluie, grand soleil le vendredi, couvert puis éclaircies en fin d'après-midi le samedi, grand soleil pour terminer dimanche matin. Par contre les deux nuits furent très fraîches, juste cinq petits degrés avec un léger vent qui vous glaçait les os. Pour continuer à parler des nuits: sur un 48h, vous devez passer deux nuits sur le circuit, hors à cette saison la nuit dure douze heures. Si j'insiste là dessus, c'est que ce sont des moments délicats à passer. On remarque que les grosses défaillances surviennent souvent durant ces périodes. Beaucoup en profitent pour aller faire un petit somme, histoire de retrouver un peu de lucidité en passant par la table du kiné ou de l'ostéo. Sur ce genre d'épreuve, on a l'esprit beaucoup plus libre que sur une course en ligne: à chaque tour vous passez devant votre ravitaillement donc, pas de soucis d'alimentation, d'hydratation, de tenue de rechange ou autre... et ici le tour mesurait 1026m. On finit par bien connaître le circuit. Juste un petit mot sur la boucle: le pointage, les ravitaillements, les toilettes, le petit snack et le coin repos se trouvaient sous une gigantesque tente d'environ deux mille mètres carrés. A chaque tour nous y passions donc en courant, ensuite nous faisions un peu plus d'un aller/retour devant celle-ci avant de rentrer dans un petit parc. Après en avoir fait le tour, nous arrivions à nouveau devant cette immense plage sur laquelle se trouvait la tente. La boucle était bouclée. Un parcours pas si roulant que ça, avec le danger de se fatiguer rapidement les chevilles et les genoux à cause de ces changements brutaux de direction. Sans une maîtrise calculée de soi, après chaque virage, la relance de l'effort pouvait s'avérer être très néfaste pour le reste de la course.

L' équipe organisatrice, formée d'une quarantaine de bénévoles dévoués à notre cause s'est démenée jour et nuit afin de nous emmener au bout de ce challenge. Et que dire de Laurent, mon accompagnateur, dont les encouragements et les conseils résonnent encore dans ma tête. Il était là dans tous les moments mais surtout il a su me parler "juste". Lui qui découvrait le monde de l'ultramarathon s'est imprégné de l'ambiance et nous n'avons fait qu'UN, jusqu'au bout. La mission était rude pour lui aussi: 48h sur le pont, avec seulement quelques micro-sièstes, vouloir toujours bien faire, veiller à ce que le coureur ne manque de rien, etc...

Il m'arrivait parfois de m'arrêter au ravitaillement proposé par l'organisation:"bonjour,...(une petite plaisanterie)... merci... au revoir!". Ils sont là pour nous servir bénévolement, ce ne sont pas nos "larbins,"et bien au contraire j'ai le plus grand respect pour eux. Ils vous le rendent bien. Bien souvent tu n'as en face de toi que le reflet de ce que tu projettes... alors.

La météo étant de la partie, le public fut nombreux et tout au long des deux jours, les supporters d'un jour, d'une heure, se sont relayés pour notre plus grand bonheur. Comme le classement était affiché régulièrement sur le circuit, on pouvait même entendre nos prénoms au milieu de tous ces encouragements. Souvent, en partant, ils nous donnaient rendez-vous pour l'après-midi, le soir ou le lendemain.

Vous l'aurez compris, j'ai apprécié cette épreuve et je pense, encore une fois, avoir beaucoup appris de ce week-end. J'ai tenu à le dire sur le podium et je tiens à le redire sur ce site:"Je vais sur ces courses, avant tout pour faire des rencontres, alors je remercie tous les acteurs de ce week-end... car j'ai fais de belles rencontres!".

Je reviens vite vous en dire plus.

Merci encore de tous vos messages.

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Prochain objectif: ULTRA FRENCH FESTIVAL.

 

C'est toujours positif de se projeter dans l'avenir mais ne vous y trompez pas, le gros challenge reste quand même la Transeurope 2012. Les dossiers partenaires sont bouclés, les courriers en cours, ensuite les démarches vont suivre auprès d'éventuels sponsors. En attendant, comme à mon habitude, pas une multitude d'objectifs mais un gros projet, unique, pour 2011. Il est vrai que la performance réalisée à Royan m'a fait me tourner vers le même style de course mais là, encore une fois, la recherche du "toujours plus"se fait encore sentir.

L'Ultra French Festival se déroule à Antibes du 5 au 11 juin 2011. Trois épreuves au programme: 48 heures, 72 heures et 6 jours. Vous l'aurez deviné, je suis inscrit sur le 6 jours. Le principe est simple, il consiste à faire le plus grand nombre de kilomètres en tournant sur un circuit de 1295 mètres et ce, durant six jours et six nuits. Pour vous donner une petite idée, le record de l'épreuve est détenu par le français Olivier Chaigne: 850,847 kms.

J'ai vraiment apprécié de courir à Royan et si j'ai opté pour les 6 jours d'Antibes c'est simplement que cela me permettra d'ouvrir une plus grande parenthèse dans ma vie (...une de plus!) et de baigner encore et toujours dans cette ambiance extraordinaire qui règne lors de ce genre d'évènement. Les petits plus: sa place sur le calendrier et sa situation géographique. Au mois de juin les jours sont les plus longs et à cette époque sur la côte d'azur le temps est assez clément voire idéal (ceci est un avis perso).

En consultant la liste des inscrits, j'ai eu le plaisir de retrouver de vieilles connaissances et d'autres à faire.

L'épreuve sera sur le net en "live" avec les classements heure par heure et un lien pour envoyer des messages d'encouragements aux athlètes.

Nouvelle difficulté pour cette course: la gestion du sommeil. Une rubrique consacrée à cette problématique sera bientôt en ligne sur le site. Des informations et conseils seront donnés par un spécialiste.(Docteur Eric Mullens), toujours sur le site: www.6jours-antibes.fr.

Au retour de Royan, il y a une quinzaine , je me suis autorisé quatre jours sans entraînement. Je sais bien que cela peut paraître ridicule quand on pense à ce que doit encaissé le corps au cours de telles épreuves... mais bon... avec des problèmes tendineux sur les deux tendons d'Achille, un coup de pied droit douloureux et un tendon rotulien gauche qui me rappelle à l'ordre, je fais comme j'ai toujours pensé être le mieux pour mon corps et mon esprit. C'est notamment sur les courses par étapes que j'ai appris à gérer les blessures. Tort ou raison... le vécu est là pour étayer mes dires.

Bon changement d'heure. A+.

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Transeurope 2012: changement de parcours.

 

Bonjour, cela faisait quelques temps que le bruit courait, aujourd'hui nous avons eu confirmation par mail, le départ de la Transeurope 2012 ne se fera pas d' Écosse mais de l'extrême nord du Danemark, à Skagen. En effet, l'organisateur Ingo Schulze préfère un tracer sur lequel il est certain de pouvoir "lâcher"et héberger ses coureurs. Depuis le départ du projet, nous sommes tous au courant (les inscrits) des problèmes rencontrés par Ingo avec l'Ecosse et l'Angleterre. Pas le temps de tergiverser dans le flou, avant de pouvoir aller plus loin, il faut être sûr du parcours et de préférence, longtemps à l'avance. De Skagen (Danemark), traversée toute en longueur plein sud vers l'Allemagne puis diagonale ouest en passant sous la Hollande la Belgique et le Luxembourg pour rattraper la France à hauteur du Territoire de Belfort. Ensuite, direction les contreforts du Massif Central pour entamer notre descente vers les pyrénées que nous franchirons aux alentours de Arles-sur-Tech. Enfin, dernière ligne droite à travers l'est de l'Espagne jusqu'à la ligne d'arrivée: le rocher de Gibraltar.

Voilà pour les news, à l'heure actuelle j'essaie d'associer à cette aventure des personnes susceptibles de m'aider à en boucler le budget. C'est toujours aussi difficile d'intéresser d'éventuels partenaires financiers et une chance pour moi, certains me suivent depuis quelques années et seront toujours à mes côtés pour 2012.

J'espère vraiment arriver à mes fins, un projet ruminé depuis tant de temps et qui tombe à l'eau faute de"blé"... je sais bien que chez nous, trop d'eau tue la moisson, alors... je ne tiens pas à le vérifier.(rires).

Plus prêt de nous, l'Ultra French Festival à Antibes en juin 2011. Plus précisément, les six jours d'Antibes. Je passe de longs moments à me documenter sur ce type d'épreuve et j'en ai même discuté avec mon médecin (spécialiste en sport de haut niveau) qui va me trouver des solutions concernant la gestion du sommeil sur de telles épreuves.

J'ai pensé à une stratégie de course, maintenant à moi de cogiter sur sa possible mise en application.

On se retrouve à l'approche des fêtes.

Bye bye!

 

Du nouveau au programme: les 24 heures du Confluent (31).

 

Bienvenue à tous à l'aube de cette nouvelle année. Que la santé vous accompagne et que vos rêves les plus fous se réalisent. Vivez chaque jour sans penser anxieusement au futur. La vie est belle.

Comme vous le savez, au mois de juin je pars m'aligner sur "les 6 jours d'Antibes", et c'est en me tenant informé des dernières news que je suis tombé sur le site "les 24 heures du Confluent". Course horaire donc, sur un circuit de 1028 mètres, consistant à réaliser le plus grand nombre de kilomètres en 24 heures. Cette manifestation sportive servira de support aux championnats départementaux et régionaux de 24 heures. C'est donc à Portet sur Garonne, les 9 et 10 avril prochains que je tenterai de confirmer ma sympathique prestation aux "48 heures de Royan". C'est pas trop mon style de parler d'objectif avant une épreuve mais j'ai à coeur de me prouver que Royan n'était pas dû à la chance mais bien au travail réalisé en amont.

Ce qui serait génial, c'est de voir des têtes familières au bord du circuit... c'est l'occasion de découvrir, pour certains, le monde magique de l'ULTRA, avec ses personnages, ses émotions. Déjà plus de cinquante inscrits.

Pour Antibes, j'essaie de mettre au point une stratégie de course. Rien d'évident, c'est toujours difficile de se tenir à une feuille de route. Aujourd'hui, plus de soixante dix "fondus" ont leur dossard.

A très bientôt... tchao!

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Portet, Antibes, TEFR 2012... infos.

 

Bonjour à vous, fidèles, curieux et autres... cela fait deux bons mois que je n'ai pas eu l'inspiration de coucher quelques pensées à partager avec vous sur ce site. Ce n'est pas faute d'avoir essayé mais je ne peux concevoir ce genre d'activité sans un minimum d'imprégnation. On dira que l'heure était plutôt à la pratique. Et pour cause, dans un mois, déjà, "les 24 heures du Confluent", deux mois plus tard, on enchaîne sur "les six jours d'Antibes", autant dire que le programme est non seulement chargé mais concentré également.

Au 4 mars, nous étions soixante à avoir déposé un dossier complet sur les 24 heures et cent un furieux dans les "starting bloc" pour Antibes.

Rien de nouveau dans la préparation, juste quelques kilomètres supplémentaires, manière de flirter avec les deux cent par semaine. Par contre, c'est la première fois que je fais une telle fixation sur mon objectif et je suis incapable de vous dire si cela est bon ou mauvais. Seul l'avenir nous le dira. On ne peut pas dire que ce soit du stress mais cette envie de bien faire me pousse vers l'avant. Ensuite, ben... les douleurs sont toujours là et le point positif est qu'elles n'ont pas changé de "zone de villégiature"(rires).

Le Portet Athlétic Club ne fait pas les choses à moitié et leur site propose un suivi des coureurs en "live" avec photos et commentaires. Surtout que cela ne vous empêche pas de venir jeter un oeil sur place, sur 24 heures vous trouverez bien un moment, de jour comme de nuit, pour venir faire un réconfortant petit "coucou".

Et qui sait, peut-être qu'une bonne place à Portet pourrait m'ouvrir un partenariat tant espéré avec le département ou la région.

Côté budget, ceux qui me renouvellent leur confiance d'une année sur l'autre, me permettent d'assurer pour Portet et Antibes mais concernant la Transeurope Footrace 2012, c'est une autre histoire, un peu de "sûr", quelques promesses et beaucoup de flou. La routine habituelle, quoi...

Sur l'"Ultra French Festival" d'Antibes, la liste des inscrits s'est étoffée et l'on peut y voir des coureurs qui eux aussi seront à Portet ou d'autres sur la liste de départ pour la TEFR 2012. Allez aussi faire un tour sur le site des "six jours d'Antibes", vous verrez le travail que cela peut représenter une telle épreuve. Là aussi le suivi des coureurs sera possible durant toute la durée de l'épreuve.

J'ai jusqu'au mois de juillet 2011 pour finaliser l'inscription et je ne baisserai pas les bras (ni les pieds!!!).

A très vite pour en savoir plus sur le monde de L'ULTRA.

 

Retour sur "les 24 heures du Confluent"... enfin!

 

Heureux de vous retrouver enfin... si vous vous fiez à la dernière phrase de mon dernier article, vous allez me prendre pour un menteur mais j'ai des circonstances atténuantes. C'est peut-être égoïste mais j'attendais d'avoir récupéré, physiquement et de ce fait, psychologiquement aussi. C'était la première fois de ma carrière sportive que je rentrais blessé d'une course... une expérience de plus. Ce qui ne vous tue pas, vous rend plus fort. J'en ferai bon usage par la suite. Promis.

Nous sommes le week-end du 9 et 10 avril, la météo du samedi annoncée la veille, se confirme: léger vent, pas un nuage et 30° attendus l'après-midi.

Retrouvailles avec cette belle famille qu'est l'Ultramarathon vers 8h, installation de notre coin ravitaillement "perso" avec Laurent mon accompagnateur, prise de contact avec l'organisation, repérage des installations (pointage, toilettes, etc). Petit essaie de tour de circuit qui se soldera par un échec: il faut le faire, se perdre sur une boucle de 1 km! Briefing d'avant-course puis tour de circuit de reconnaissance avec les enfants des écoles... sympa!

Juste de temps de finir de se préparer et le coup de pistolet retentit sans le moindre avertissement. Surprise! C'est parti pour 24 heures de passion et d'émotions communes.

10 heure du matin et déjà le soleil nous donne l'impression d'être une épée de Damocles au dessus de nos têtes qui nous met en garde contre une éventuelle déshydratation, contre un éventuel départ trop rapide.

Très vite, je me suis équipé d'un foulard rempli de glaçons que je me mettais autour du cou, technique que j'avais employé sur la Badwater et qui avait fait ses preuves.

Il me semblait m'hydrater correctement, par contre, côté alimentation, ce fut fastidieux puisque rien ne me faisait envie... bien au contraire. Et je me suis bien aperçu, au fil des kilomètres que mon short noir se chargeait du sel que je perdais en grosse quantité. Soucis!!!

Au bout de 6h de course, il m'était devenu impossible d'uriner. Conséquence: je n'évacuais plus les toxines qui se stockaient au niveau des muscles et qui m'occasionnaient des crampes, un peu partout. Moi qui n'avais jamais connu ça, c'est assez gênant et impressionnant.

Je passais le 100ème kilomètre au bout de 9h20' de course et à ce moment là j'ai revu mes objectifs à la baisse.

Pour couronner le tout, une douleur au genou droit s'invita à la fête (plus on est de fous...). Que faire?

Certains pourront penser qu'il s'agit d'un échec, à la vue de mes objectifs d'avant course, mais détrompez-vous, j'ai "gagné" l'arrivée en ne lâchant rien. Je ne m'inscris jamais sur une épreuve afin d'en préparer une autre, ce serait pour moi comme dénigrer cette course. Très peu de course sont sur mon calendrier et sur chaque, je donne le meilleur de moi. D'abord par respect pour les organisateurs et puis par respect pour les autres coureurs (sans parler des valeurs auxquelles je crois).

Mon kilométrage est le résultat d'un cumul de fautes de ma part donc (étrangement) pas de regrets. Par contre, et je l'ai dit à Philippe (le vainqueur), je regrette d'avoir laissé filé la première place. Il a été plus fort et je n'ai pas pu m'accrocher lorsqu'il m'a passé. Toute la nuit j'ai lutté pour avancer, je me suis même arrêté pour me faire strapper le genou (ce qui a été bénéfique). Au petit matin, Vincent m'a proposé de faire route ensemble. Riche idée de sa part, ce qui nous a permis trois heures durant, de nous découvrir un peu plus. A une heure du dénouement, je le laissais partir pour une bataille qu'il remporta... seul.

Même le dénouement ne me donna pas les ailes dont je rêvais pour finir sur les chapeaux de roue.

Fier quand même de faire le dernier kilomètre avec ma fille Manon.OUF !!!

L'ULTRA... nous courrons tous vers un même objectif, un même rêve. La seule différence, c'est que chacun s'y rend à sa propre allure. Le combat n'est pas dans l'arène... il est dans nos têtes et la victoire est de ne pas se tromper d'adversaire.A très vite. Merci.

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Les 6 jours d'Antibes... retour:

 

Bonjour à tous, voilà bientôt trois semaines, je rentrais des "6 jours d'Antibes" et je pense avoir été sage en ne couchant pas sur le web, mes impressions "à chaud". Avec le recul, et en relativisant bien, je peux dire que cela aura été une expérience de plus et que le résultat qui en découle donne une idée très juste des moments vécus à des instants"T". Tout d'abord, étant parti sans un vrai schéma de course, je me suis laissé porter par les événements jusqu'à ce que la"gnaque" m'abandonne.

Petite précision, et elle est de taille, mon accompagnateur Laurent a été hospitalisé deux jours avant notre départ ce qui a eu pour effet de considérablement changer la donne.(Laurent va beaucoup mieux... avant toute chose!).

Billet de train au dernier moment, bagages nettement allégés et organisation générale à revoir entièrement. Fort heureusement, Cyrille, mon voisin d'ami, se trouvant sur un site de plongée non loin de là, est venu à ma rescousse durant trois jours. D'ailleurs, quand on suit ma progression sur la course, on devine exactement à quel moment il m'a quitté. Il a fait un boulot énorme. Il m'a permis de gagner la tête de course au bout de trois jours. Ensuite, j'ai perdu pied, me contentant d'avancer péniblement sans vraiment d'entrain.

Le fait d'avoir quelqu'un qui vous gère vos temps de repos, vos repas, etc... c'est dingue de voir comme on en devient efficace sur le circuit. Pas grand chose à penser, mis à part courir... par contre, tout seul, on en oublie de manger et on ne sait plus quand est-ce qu'il faut se pauser.

Dans le cas présent, je parle bien de mon expérience, de mon vécu.Tout ça est très personnel. Certains coureurs sont seuls et s'en débrouillent très bien. Je m'étais fait à l'idée que je serais accompagné et le fait de changer les plans à la dernière minute m'a sûrement perturbé. Mais bon... je ne me cherche pas d'excuses. D'ailleurs, pourquoi aurais-je besoin de m'excuser? C'est peut-être simplement pour me rassurer car il faut l'avouer, je n'ai pas atteint mon objectif: 800 kms.

Par contre, je n'ai jamais parlé de classement. Mais ne nous voilons pas la face, en annonçant 800 kms, j'avais de fortes chances d'être sur le podium. La preuve, sur l'épreuve, cette année, un seul coureur passe cette marque. Et ce fut bien mérité car avec "son staff", ils ont géré de façon magistrale... chapeau!!!

Un petit mot sur le résultat (pour ceux que ça intéresse): 722 km en six jours et 6ème au classement général.Si on découpe jour/jour, cela donne: 177/139/122/105/89/90. Il va falloir bosser sur la régularité!!!

Le circuit de 1025m était très agréable malgré le peu de passages ombragés, par contre le revêtement, sur plus de la moitié de la boucle, ressemblait plus à un parcours de "trail" qu'à un circuit de course horaire. Après les deux gros orages que nous avons essuyé, un vrai "gymkhana" était nécessaire pour éviter les énormes flaques et même sur un passage, l'installation de deux palettes nous a permis d'éviter de mettre les pieds dans vingt centimètres d'eau. La vigilance était de rigueur. Il y avait un passage qui surplombait la plage, la tentation était grande et j'avoue être aller faire deux ou trois plongeons pour me rafraîchir.

Quelques trucs à redire sur les ravitos et la nourriture des plateaux repas... mais ce ne sont là que des remarques pour amener du "mieux" à l'épreuve. Total respect pour l'organisation car la tâche doit être ardue.

Côté "ambiance", toujours ces mêmes sensations, ces mêmes relations entre coureurs, comme si on couvrait le circuit avec un bulle et que rien ne pouvait venir contrarier notre cheminement. Avec quand même un léger bémol ...j'ai eu l'impression de participer à "une chasse à l'homme". En effet, j'ai eu du mal à faire admettre mon objectif qui était kilométrique et non "de classement". Et durant les trois premiers jours, je n'ai eu de cesse de persuader un bon nombre de mes partenaires coureurs que je ne chassais pas José Luis (l'espagnol) mais que je me contentais d'engranger des kilomètres. Cela a même crée des tensions avec le coureur ibérique. Dommage!

Nouvelle expérience enrichissante, nouveau format de course, nouvelles belles rencontres.

Côté santé, mis à part une énorme fatigue générale (moins de dix heures de sommeil en six jours) pas de pépins physiques. Une ampoule sur 722 kms... pas mal. Je ne pense pas avoir gagné en souplesse car la reprise des étirements est un véritable calvaire. Je ne suis pas devin, mais il me semble bien que mon irrégularité et intimement liée à mon manque de sommeil. Mais, rien à faire, dès que je pensais le moment propice, j'allais m'allonger mais je n'ai pu trouver le sommeil que lors de la troisième nuit, sinon, je me contentais de récupérer en position horizontale et les jambes relevées. Problème à étudier de près.

Merci pour tous vos messages d'encouragements... ça c'est vraiment un super truc! Tous les matins vers dix heures à notre passage au pointage, on nous distribuait notre courrier. Quelle joie de vous lire, de vous savoir derrière nous. Encore un grand merci. C'était pour nous l'occasion de décompresser, et de temps en temps, de verser une petite larme... merci.

Des nouvelles de la Transeurope 2012 dans un prochain article avec une surprise à la clé.

Trois nouveau articles en ligne dans la rubrique "presse".

A bientôt... et encore merci Cyrille!

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Maryse, Daniel, Leila, Kamil, Jeff et les autres...

 

Ils l'auront peut-être cru, mais non, je ne les ai pas oubliés, loin de moi cette pensée!

Sûrement dû au fait qu'ils ne faisaient pas partis, au départ, de la stratégie à laquelle j'avais songé. Et c'est eux, entre autres, qui ont animés ma deuxième partie de course. "Animer" est le qualificatif adéquat car les tours de circuit m'ont paru plus courts à leur contact et les ravitaillements dignes d'un cinq étoiles. Maryse m'a même fait la surprise à deux reprises, de me tartiner du foie gras. Avec Daniel et Jimmy, à l'ombre d'un platane, Leila nous avait commandé des pizzas, et nous voilà, une bière en guise de boisson isotonique, assis au frais en train de refaire le plein de glucides et autres substances qui feraient pâlir un marathonien affûté. Et quelle ne fut pas notre surprise de voir que, faisant des envieux, notre petit cercle du départ pris des allures de "ravito" officiel. Heureux d'avoir partagé ces rares "arrêts plage" avec toi Jimmy, quel bonheur pour les pieds.. Merci Leila pour ton sourire et ta gentillesse (compagne de Jimmy). Merci Kamil pour tes encouragements. Aaahhhh... Maryse et Daniel, que de bons moments, que de fous rires. Ils m'ont même proposé leur camping-car pour que je puisse me reposer au calme et confortablement. Mémorables, ces massages de pieds plongés dans les glaçons... merci Maryse. Il faudra d'ailleurs qu'ils me fassent passer "l'ardoise" pour tout ce qu'ils m'ont fournis. Daniel est coureur lui aussi, même si là, il était inscrit en "marcheur". Tout en engrangeant les kilomètres, il m'a quelquefois coaché, remis dans le droit chemin, ravitaillé, motivé et même photographié. Merci à vous deux... je sais ce que je vous dois.

Jeff, un bout de circuit avec toi, deux ou trois conn....., et ça repartait dans des éclats de rire.

Enfin, mille excuses pour tous ceux que j'ai pu oublié, mais, vous étiez là, vous aussi.

Bien le bonjour à Marc et Yves, l'équipe Québécoise.

De retour sous peu!

 

En parlant de bonnes nouvelles... :

 

Bonjour et bienvenue... sans trop de risques, je peux d'ores et déjà vous annoncer que le budget concernant la Transeurope 2012, a fait un bond de géant! Après plusieurs entrevues constructives, ce futur partenaire a vu au travers de ce sport qu'est l'Ultramarathon, le moyen de faire passer un condensé de toutes les valeurs qu'il essaye de véhiculer par le biais de sa gamme de produits. Et pour cause, le sujet étant d'actualité, comment ne pas se noyer dans la masse insipide de propagande "verte", mais au contraire... sortir du lot!

Et bien eux, ont trouvé le support idéal: la Transeurope.

La branche "NATURACTIVE" des laboratoires PIERRE FABRE... voici les nouvelles couleurs qui m'accompagneront sur les routes européennes... et plus si affinités.

En fait, ce n'est pas vraiment une découverte puisque j'utilisais déjà leurs produits pour la Transeurope 2009.

Aujourd'hui, je viens de recevoir un mail d'Ingo, l'organisateur, qui nous annonce la reconnaissance de la moitié du parcours de Skägen (Danemark) au sud-ouest de l'Allemagne. Ce besoin constant de s'imprégner de l'épreuve jusqu'à être habité par cette aventure. Et que dire de ces hommes et de ces femmes que l'on a hâte de revoir et les autres de découvrir, sans oublier ceux qui nous ont quitté entre temps... Alain, puisses-tu trouver ton chemin au paradis des "Forrest".

Est-ce que certains d'entre vous suivent la "Transamérica Footrace" ? Pour ma part je me tiens informé sur la page Facebook du même nom avec, c'est vrai, un intérêt particulier pour la "Koch team" : Rainer, Peter et June.

Vraiment sympa le trio, bonnes mises à jours, belles photos. Rainer confirme son aisance sur les courses à étapes. Peter avait bien rôdé sa trottinette sur la Transeurope 2009, quant à June, ses talents de photographe n'altèrent en rien son aptitude à ravitailler de belles manière le duo d'outre-Rhin. J'ai aussi survolé quelques forums, histoire de prendre la température dans le milieu "Ultra". Juste une pensée qui me "turlupine": le dossard n'est pas un dû... il se mérite.

Sur ce, je vous laisse méditer. Pour ma part, le 15 août, je serai à l'écoute du Dalaï Lama. (Parc des expo. de Toulouse). Bye bye.

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L'annulation des 48 heures de Surgères relance mes projets.

 

Ouf, j'ai cru vous avoir perdu. Ne m'en voulez pas mais durant ces quelques semaines, je n'avais pas la tête à m'étaler sur la "toile". Non pas que je n'avais rien à dire, mais j'accorde tellement d'importance à la façon de le dire que jusqu'à présent je ne me sentais pas à la hauteur de mes pensées. Je n'aurais pas réussi à faire passer un message (mon message en fait). Je ne parle pas d'un vulgaire SMS, mais simplement d'une pensée, d'une idée, d'un ressenti partagé par vous. "VOUS" qui régulièrement prenez la température du site, du bonhomme. Merci et bienvenue. Ne vous y méprenez pas, vous n'êtes pas en train de lire une leçon, des conseils ou encore moins une doctrine... simplement une envie de partager. Partager quoi? Me direz vous. Juste une façon de voir les choses, de les vivre. Peut-être idéaliste certes, mais bien malheureux est l'homme qui n'a pas de rêves.

Revenons à du basique... oui, grosse déception, les 48 heures de Surgères sont annulés donc , au revoir ma sélection et bienvenue à de nouveaux projets. On ne va pas se laisser abattre par ce petit contre-temps. 2012 sera certainement l'année Transeurope mais l'envie de challenge m'a incité à fouiller le calendrier d'Ultra. Si tout va bien dans le meilleur des mondes, début février je serais sur un trail en nocturne dans la forêt de bouconne www.foresttrail31.fr. D'autan plus sympa que deux des miens, Julien et Manon, seront au départ. Ensuite, le 31 mars et 1er avril, retour sur les 24 heures du Confluent à Portet/Garonne. Enfin, le 19 août, départ de Skägen (extrême nord du Danemark) pour la Transeurope 2012. Elle est pas belle la vie? Biensûr que SI, encore faut-il le réaliser. Je dis souvent autour de moi:"Quand tu as un soucis, que le stress te "bouffe" (comme c'est coutume de dire), qu'à tes yeux, rien ne va plus, et bien regarde derrière toi, regarde ou écoute les infos, et là tu vas voir la misère du monde. Comme le dit si bien mon ami Vincent, nous sommes des nantis et on ne s'en rend même pas compte.

Sur les dernières nouvelles, j'ai parlé succintement de la Transamérica. Certains ont pu comprendre que je rongeais mon frein et pour cause... même dans l'Ultra, chacun vit sa paranthèse de vie comme il le veut.

Quand on se lance dans ce SPORT, il, faut savoir où l'on va. Pas de faux semblants, pas d'esquives... on est dans le vrai, les êtres se dévoilent, se mettent à nu. Certains passeront le "cap" et seront acceptés au sein de la famille mais d'autres resteront sur la touche. Se seraient-ils trompés de sport? Ne nous voilons pas la face encore une fois, nous ne sommes pas là pour nous préserver d'une quelconque blessure ou barrer la route à une quelconque douleur. L'Ultra, c'est comme la vie, ça fait mal. Ou tu fais façe, ou tu vis par procuration.

Il est un coureur (que les Transgaulois connaissent bien), Don Winkley, qui de par sa grande expérience, argumente à merveille:"La douleur est inévitable mais la souffrance est en option."La messe est dite.

Je vous promet de revenir très vite (si j'arrive à me dépatouiller de tout ce fourbi informatique).

Au fait, le Dalaï Lama.... énorme. Mon fils Julien a sublimé.

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Marathon de Toulouse et les 100 km de St.Estève (66):

 

Bonjour à tous, surtout que le passage à l'heure d'hiver ne soit pas un prétexte pour ne pas sortir vous aérer l'esprit. A grands renforts d'encarts publicitaires, les grandes marques du running essayent de vous persuader qu'elles ont tout ce qu'il faut pour affronter les frimas de l'hiver et que sortir de nuit n'est plus un problème, alors... plus d'excuses. Nous serions facilement tentés par une séance de vélo elliptique ou de rameur devant la cheminée alors que dehors les degrés dégringolent comme les gouttes de pluie d'ailleurs, et que la pénombre ne tarde à venir. De la volonté sous un bon bonnet et le tour est joué.

Il y a quelques mois de cela, des amis d'enfance, pratiquant la course à pied, se lançaient un nouveau défi: améliorer leur performance sur marathon. Le Challenge était de se rapprocher le plus possible des 3h30', sachant que l'année passée, ils étaient à un peu plus de 4 heures sur l'épreuve Toulousaine. Ayant, de mon côté, gagné un dossard sur les 24 heures de Portet, je leur proposais de les accompagner et, pris au jeu, je me faisais un point d'honneur à les aider dans leur tâche ardue. On peut dire que le contrat a été rempli avec une progression d'une demi heure au finish! Chapeau bas car ce n'était pas couru d'avance (sans faire de jeu de mot). Eh les gars... c'est votre victoire... ce que vous avez réalisé, c'est le résultat de votre travail. Et ça nous a permis de passer un super moment ensemble. Quel partage, et encore... félicitations Yan, Greg et Laurent.

Cela faisait un moment que je n'avais pas mis les pieds sur cette distance et je comprends pourquoi. Que de monde... à deux ou trois reprises je me suis fait "éjecter" du ravitaillement par (sûrement) des professionnels, je vous rappelle que nous étions partis pour 3h30 !!! Quelle perte de temps, n'est ce pas, de prendre son verre, de le boire puis de le reposer sur la table en ayant pris le temps de dire deux ou trois mots sympas aux bénévoles qui sont là pour nous servir du mieux possible. Noooooon, il vaut mieux renverser une dizaines de gobelets avant d'arriver à en attraper un, bousculant toute personne se trouvant sur mon chemin, et surtout, le plus important, jeter le dit gobelet en pleine nature.

Mille excuses... ULTRA quand tu nous tiens.

Ce week-end, sur invitation de mon ami Vincent, je me trouvais dans les Pyrénées Orientales, à côté de Perpignan, à St.Estève plus précisément. Un petit week-end Ultra avec pour toile de fond "les 100 km du spiridon catalan". Une course bien rôdée avec une équipe de bénévoles qui la porte à bout de bras, et dotée d'une bonne humeur communicative. Nous sommes partis de Toulouse avec quelques craintes concernant la météo. En fait, la pluie nous a laissé tranquille jusqu'aux alentours de 13h, mais le plus rude aura été pour ceux qui durent finir de nuit car à ce moment là, ce sont de véritables hallebardes qui tombaient du ciel et quand nous sommes partis vers 22h30, seuls deux coureur restaient sur le circuit, il s'agissait des deux vétérans 4 (70 ans et+). Messieurs... respect.

Le circuit se résumait à un aller/retour entre St.Estève et Baho: cinq kilomètres aller, cinq kilomètres retour, ceci à réaliser dix fois. Le concept est assez sympa car durant toute la course, on n'arrête pas de croiser les autres coureurs, ceux de devant comme ceux de derrière. Cela permet aussi de jauger l'état de fatigue des concurrents. Là, on ne peux pas tricher, les faciès en disent long.

Bon... je vous le dis... j'ai remporté l'épreuve. J'ai gagné en 7h57'22''.

Content bien sûr car j'améliore mon record personnel.

Super ambiance, très latine avec des espagnols et des italiens. D'ailleurs, la première féminine est une italienne.

A très bientôt.

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Retour sur le Forest Trail, en attendant les 24 heures du confluent:

 

Bonjour et bienvenue à vous, après de multiples déboires avec ce bel outil informatique qu'est le PC, j'essaie à nouveau de vous tenir au courant de l'actualité "Ultra" et de l'avancée du projet "Transeurope 2012".

Pour en revenir à cette épreuve originale qu'est le "Forest Trail", nous sommes passés à deux doigts de faire l'épreuve en raquettes. Cela aurait ajouté un petit quelque chose de douillet à cette nuit digne d'un hiver Scandinave. Nous avons quand même flirté avec les -10°. Personnellement, La pipette de ma poche à eau était gelée au bout de vingt kilomètres. Heureusement que j'ai eu un compagnon de voyage qui, lui, avait de quoi à se ravitailler. Alors, échange de bon procédés, il a comblé mon déficit en boisson et en contre-partie, je l'ai amené au bout plus vite qu'il n'espérait. Le parcours était donné pour 46km mais les GPS donnaient un peu plus de 48km. A deux reprises, nous nous sommes égarés et à chaque fois, le temps de s'en apercevoir, de rebrousser chemin, et bien nos poursuivants refaisaient leur retard... jusqu'à nous rattraper. Mais s'était sans compter sur cette rage de conserver notre dû. Non, je plaisante, nous n'avons que la place que l'on mérite. Mais je ne me suis pas démonté et à partir du trentième kilomètre, j'ai passé la seconde et... cap sur l'arrivée. Résultat des courses, une quatrième place au général et une victoire en V1. J'ai passé un bon moment mais je reste persuadé que mon terrain à moi, c'est le bitume. Cerise sur le gâteau, deux de mes enfants étaient inscrits sur la courte distance et c'est deux podiums de plus pour la famille puisque mon fils Julien finit 5ème au scratch et 1er espoir masculin alors que ma fille Manon termine 1ère junior féminine. Une organisation aux petits soins, un balisage correct (je pense que des rigolos se sont amusés à enlever quelques rubalises) et un site exceptionnel. Voilà.

Samedi 31 mars et Dimanche 1er avril se dérouleront les "24 heures du confluent" (deuxième édition). Le bouche à oreille a bien fonctionné puisque le peloton a doublé et un classement "marche" est ouvert. Espérons que la chaleur écrasante de l'année dernière se fera discrète.

Le projet "Transeurope 2012" suit son cours. La date de départ approche à grands pas, le financement se présente bien (très bien même) et à vrai dire, j'ai du mal à me mettre autre chose en tête. Je n'ai pas l'habitude de faire plus de deux courses par an et le fait d'avoir fait du "Trail" au travers de ma préparation, me perturbe quelque peu. Bien sûr j'ai apprécié ces moments mais j'aime bien ne pas m'éparpiller. J'y ai fait de belles rencontres et ça...

Au fait, tant que je vous tiens, je me demandais si pour le "Forest Trail 2013", si les températures descendent si bas, ne pourrait-on pas chauffer le parcours??? J'ai vu ça à la télévision, ils ont chauffés un terrain de rugby pendant des heures pour, au final, annuler la rencontre. Rappelez-vous, à la même époque et sur le même programme, on nous disait que, paraît-il, des gens dorment dehors par ce froid, et images à l'appui... ne marche-t'on pas sur la tête??? Il y avait une époque où l'on disait:"... donnez leur du sang et des jeux ..." WOUAH!!! quelle avancée. Et on ose parler des autres peuples.

Non, que le "FOREST TRAIL 2013" reste ce qu'il est, comme on l'a crée... nature.

Un dernier mot pour vous parler d'un partenariat qui tient à coeur. Comme pour la Transeurope 2009, je fais des séances de sophrologie. Cela m'avait tant amené. C'est avec l'aide de Marie-Laurence MATA (St. Pierre de Lages 31) que j'améliore ma façon d'appréhender les événements. Plusieurs techniques de relaxation et autres pensées positives. Site web: ml.mata.free.fr

Amis sportifs, vous n'en ressortirez que mieux!

A bientôt.

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Les 24 heures du confluent, FR3 et quelques brèves:

 

Jour de repos pour certains, début d'un long week-end pour les autres, le temps se faisant plus clément et l'été se rapprochant à grands pas, on commence à croiser de plus en plus de coureurs et coureuses sur les chemins de traverse. C'est un peu comme les cyclistes, les escargots, les abeilles, il faut que le temps soit adapté pour avoir l'occasion de les croiser et espérer décrocher un petit bonjour au passage (non... pas des escargots... pour les abeilles, j'ai déjà eu quelques maux!!!). Oui, c'est un petit coup de gueule... on a beau se mettre dans sa bulle, la courtoisie n'a pas à en pâtir. Dommage.

Aujourd'hui, en région toulousaine, le vent d'autan (c'est son nom), nous rappelle qu'il est chez lui et qu'il faudra compter avec lui. Ces sorties par grand vent ne sont pas mes favorites mais, température mise à part, ça a quand même quelque chose de "Cap Nord".

Voilà un mois et demi que les 24 heures du confluent sont passées et avec ce recul, je ne peux qu'apprécier à sa juste valeur tout le boulot de Daniel et Maryse, mes accompagnateurs. Je dédie d'ailleurs cette victoire aux deux amis qu'ils sont devenus au fil des courses.

Ah oui... au fait, j'ai remporté l'épreuve et amélioré le record de l'épreuve: 227,700 kms. Je pense savoir pourquoi j'ai autant de mal à dire J'AI GAGNE... tout simplement parce que c'est ensemble que nous avons bâtit ce qui allait devenir cette réussite. Une gestion digne de tout ce qu'on vient chercher dans l'Ultramarathon, faite de simplicité, d'humilité, de persévérance, d'entraide, d'aventure humaine extraordinaire, de rencontres formidables et innoubliables, et de bien d'autres qualificatifs que j'oublie.

Une épreuve organisée de main de maître par Jean Christophe et toute son équipe. Je ne ferais pas le compte rendu de ma course mais je tenais à remercier tous les acteurs de ce 24 heures... MERCI à vous, coureurs, bénévoles, organisateurs, spectateurs.

Le 13 mai, dimanche dernier donc, j'étais invité sur le plateau du journal de FR3. Une invitation afin de présenter la Transeurope 2012 et parler de ce qu'est l'Ultramarathon. Bon, j'étais prévenu, je savais que le temps de parole était très restreint mais qu'à cela ne tienne, l'important était bien sûr de parler d'une passion, alors...

Beaucoup de retour après l'émission, pas mal de commentaires par mail, SMS, même sur la route pendant mes entraînements, depuis leur voiture... super.

Vous l'aurez compris, en direct, le temps est compté , ce qui fait que l'on ne peut pas s'éterniser. Mais j'espère être allé à l'essentiel.

Des nouvelles de la Transeurope: mon ami Daniel sera du voyage puisqu'il a été "embauché" par Ingo, l'organisateur. Tous les jours donc, il sera en poste pour tenir un ravitaillement sur les étapes. Il en rêvait, Ingo l'a fait. Génial! La liste des engagés est donc de cinquante quatre "fondus" de dix nationalités différentes. Parmi eux, dix féminines. Cette édition, la troisième (2003: Lisbonne-Moscou, 2009: Bari-Cap Nord et 2012: Skägen-Gibraltar) sera sûrement la dernière de l'organisateur allemand Ingo Schülze. Cette année, quinze français prendront part à l'aventure, deuxième délégation étrangère après le Japon (18). Le kilométrage exact est de 4175,9 kms.

D'ici là, un petit problème récurant à régler avec un genou: souvenir du "confluent".

Le protocole médical engagé avec le département NATURACTIVE de PIERRE FABRE MEDICAMENT, suit son cours. et la prise de certains compléments alimentaires s'avère être bénéfique.

Bientôt, une page spéciale va voir le jour pour un suivi du périple au quotidien.

A bientôt.

 

Départ pour le Danemark, aujourd'hui:

 

Tout fini par arriver, c'est donc aujourd'hui à 17h15, que je m'envole à destination de Skagen. En effet, c'est à l'extrême nord du Danemark, à la rencontre de la Mer du Nord et de la Mer Baltique plus exactement, que, dimanche 19 août, cinquante trois coureurs s'élanceront pour cette formidable aventure de 4200 km. Ce n'est que soixante quatre jours plus tard, le coeur gros et la tête pleine de souvenirs d'un autre monde, que les rescapés de cette épreuve hors normes fouleront le sol de Gibraltar (UK).

Tout au long de ce périple, je vais m'efforcer, dans la mesure du possible, de vous tenir informé, de vous plonger, pourquoi pas, dans ce monde d'ultramarathonien si peu connu du grand public.

J'espère pouvoir tenir à jour régulièrement ce site mais d'autres alternatives s'offrent à vous puisque mon partenaire santé "NATURACTIVE" (laboratoires PIERRE FABRE) met en ligne une quotidienne sous forme de mini-vidéo résumant l'étape du jour ainsi qu'une carte interactive. Le site officiel de la course, lui aussi, comportera les classements et des photos de la journée écoulée.

Ce soir donc, première nuit au Danemark, à Aalborg exactement, et demain, si tout se déroule comme prévu, c'est mon ami Daniel qui me récupère pour finir le voyage jusqu'à Skagen. Daniel est parti de son Béarn il y a quelques jours et remonte tranquillement avec son camping-car jusqu'au départ. Il fera parti de la logistique de la course puisque tous les jours il tiendra un poste de ravitaillement sur les étapes. A son passage sur Toulouse, j'en ai profité pour lui confier une grosse partie de mes bagages.

Je vous informe dès que je suis sur site. A+.

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Bienvenue à Aalborg... première nuit Danoise:

 

Bonsoir à tous, après une courte escale à Amsterdam (PB), me voici arrivé à destination. Sitôt mon bagage récupéré, je me mis en quête d'un taxi... non, en fait, c'était quand même 22h30 et Aalborg n'étant pas une grande ville, et bien les taxis se disputaient presque les passagers. J"ai demandé à mon "guide" de me conduire à un hôtel pas très cher et pas très loin non plus (il n'y a pas de petites économies!). Mon voeu fut pleinement exaucé puisque je n'avais pas trouvé mieux sur le "net". Un petit en-cas avalé et me voilà entrain de profiter de la connection WiFi de l'établissement.

Remontons quelques heures auparavant... je voudrais vous dire que la séparation à Blagnac fut brève, et tout et tout, mais non... ce fut un déchirement de voir les larmes de Marielle derrière les portiques de contrôle. Les enfants eux, avaient pris pour option de ne pas venir à l'aéroport. Je pense que c'est beaucoup moins douloureux et puis, ils ont d'autres centres d'intérêts et ce n'est pas moi qui vais les faire culpabiliser. L"essentiel est bien ce qu'on récolte en retour: de l'amour.

Bonne nuit à tous et demain, sûrement des nouvelles de Skagen. Pour ça, il va falloir que Daniel trouve mon hôtel parce que Aalborg/Skagen, il y a bien une centaine de kilomètres, un petit tour de chauffe avant les quatre mille deux cents qui nous attendent. (... si je dois les faire à pied!!!).

Bye bye.

 

Cascade de retrouvailles à Skagen:

 

Jeudi matin, aucun soucis pour Daniel de trouver mon hôtel, c'est donc avec lui que j"ai fait les derniers kilomètres jusqu"à Skagen. Après avoir flânés quelque peu dans les rue piétonnes de la ville et nous être restaurés, nous prîmes la route toujours vers le nord. Durant notre trajet, nous pûmes observer la campagne danoise et voyant les cultures encore sur pieds, nous savions d'avance que nous n"aurions pas le climat de notre sud. Nous sommes arrivés sur site dans les premiers, ce qui me valu d"avoir mon couchage isolé, dans une salle de réunion. En guise de lit: un canapé. Ce matin, à pied, nous avons rejoint la "langue" de terre (du sable en fait) qui pointe à l'extrême nord du pays. En se plaçant à cet endroit là, d'un côté vous avez la Mer Baltique et de l'autre la Mer du Nord... dans quel ordre, je ne sais plus. Six ou sept kilomètres de marche pour se dégourdir les jambes. A notre retour, un bon nombre de coureurs étaient arrivés. Ce fut de grandes retrouvailles. Et cela va continuer tout demain. Cela ne fait que deux jours que j'ai quitté les miens, et déjà, le soir, c'est un peu dur (voire +).

La connection avec Skype est impossible pour le moment, alors, quelques SMS, quelques mails, et ça repart.

Bonne soirée à tous.